white mountains

Mardi matin, petit dej au centre ville Henry’s diner, typique, qui date de 1925. On file chez un barbier pour Alex ! Après avoir attendu ½ h chez deux dames, elles annoncent qu’elles ne coupent pas au coupe choux mais à la tondeuse électrique. Outré, Alex repart et nous trouvons enfin notre, enfin SON bonheur ! Je lis playboy chez ce tatoueur, qui rase de près mon Alex, enchanté entre serviettes chaudes et lotions adoucissantes..

Rasés de près, nous prenons la voiture direction les White Mountains. Depuis que nous voyageons au USA, c’est la première fois que nous approchons la montagne..
Sur la route 66 on a eu les prairies, les plaines, les déserts, les roches rouges, le désert affreux du Nevada, mais jamais les montagnes. Sur la route, comme nous aimons, nous nous arrêtons pour voir des trucs insolites, enfin, insolites pour nous autres français, des églises à chaque coin de rue, des rondes, des hautes, des baptistes, des chrétiennes, des de toutes sortes pour toutes les congrégations, les général store, ou bazars, où on vend de tout, genre boutique de M. Olson, des stations essence (gaz station).. et dès qu’on voit un truc, on s’arrête ! Comment ils gagnent leur vie ? il n’y a pas un chat à la ronde (on ne voit que des boîtes à lettres isolées au bout de la rue), on trouve des cabinets dentaires, des restos, des motels.. c’est vraiment bizarre..

On voit les montagnes de loin, les White Mountains, appelées comme ça car elles sont sensées avoir toujours un toit de neige sur leurs sommets. Mais là doit faire trop chaud…pas de manteau blanc à l’horizon, en revanche, des lacs, des conifères à perte de vue. Cette région du Vermont, puis du New Hampshire est identique au Canada (pourquoi aller au Canada, puisqu’on a vu la même chose ici ? ? ?). de grands espaces, des lacs, des forêts, du maple syrop (sirop d’érable), des érablières, des hommes de bois, des vendeurs de fourrure, des animaux empaillés dans les magasins, bref, c’est la cambrousse. Perso, je préfère la ville, mais c’est typique.

On s’arrête à Montpelier la capitale de l’Etat, une petite ville (la plus petite capitale des US) qui doit son nom à notre ville de Montpellier ! Encore un signe de la présence française, de tous ces français débarqués ici au 18ème siècle et même parfois avant, qui ont contribué au développement du nord de l’Amérique, qui ont construit des entreprises, fait naître des villes, ont organisé le commerce avec l’Europe, etc.Un beau capitole..

Nous continuons notre route, nous arrêtant ça et là, une station service, un musée du sirop d’érable pour en découvrir la fabrication, des panomaric view pour admirer les lacs, la nature..Nous arrivons vers le mont Washington pour en commencer l’ascension mais bon, c’est payant ! Et le coût nous fait renoncer, on préfère mettre nos sous ailleurs. D’ailleurs, pas mal de sites sont payants ici.. C’est le revers de la médaille avec ce pays qui repose sur les fonds privés..et pas seulement sur les fonds publics.. et c’est parfois cher..

Bon, oublions le mont Washington, allons nous promener le long de la route..Arrivés à l’hôtel surprise ! ! C’est un hôtel comment dire.. d’hiver.. genre station de ski, moquette partout, chambres très sombres, tout en bois, tableaux avec des ours aux murs, ou vieux skis suspendus.. oulalala, ça flanque un peu le bourdon.. la clim est à fond et fait un boucan d’enfer.. et quand on l’éteint, on meurt de chaud.. On se croirait dans shinning.. un tueur en série va venir nous trucider c’est sûr.. En plus la tenancière c’est Mme Culbuto. ; Elle marche en se dandinant, on est dans Freaks.. Bon, pour se remonter le moral on file au cinéma ! On aime aller au cinoche ici, c’est pas cher et voir les films en VO c’est enrichissant.. On choisit Spy ! C’est super bien, je vous le conseille, même en ne comprenant pas tout on s’est marrés comme des baleines ! Après on est allés diner mexicain, c’était trop copieux et pas très fin. On est crevés, on rentre se faire zigouiller dans notre hôtel de montagne. Peut-être à demain…

depart de burlington et routes du vermont